Mon chat est anxiogène

Je l'ai illico renommé Prozac, faut pas déconner.

Sachez ce pour quoi vous êtes fait

Et oui, l'écriture de Nif Nif m'a TELLEMENT épuisée que je ne poste que maintenant...
Non, c'est pas vrai, en fait ça s'est bien passé, on peut même prendre un certain plaisir à "positiver" en permanence les personnages!
A très vite pour d'autres bds :)

les aventures du petit scénariste et de l'Auteur Réalisateur

Petit rappel : un court-métrage que j'ai écrit va être réalisé prochainement. J'ai rencontré le réalisateur qui souhaite effectuer "des modifications" sur le scénario...



C'est l'éternel grand débat dans le milieu scénariste français : vaut-il mieux réaliser soi-même afin de ne pas être déçu, ou bien faire confiance à un réalisateur?
Il faut aussi savoir qu'en France, si vous arrivez chez un producteur avec un super scénario trop génial, on ne vous le prendra pas si vous n'avez pas de réalisateur. Ou on vous demandera de le réaliser vous-même. Pour mon court, comme c'était dans le cadre d'un concours, je n'ai pas eu ce souci.
Je m'empresse de préciser qu'ici je caricature A MORT, c'était plus pour exorciser mon ressenti sur le moment :D
Effectivement, on doit faire des compromis et ça, c'est pas toujours évident. On se demande sur quelles positions on doit camper, et ce à quoi on peut renoncer. Mais je considère que c'est important de laisser le réalisateur donner cours à sa propre interprétation, tant que ça respecte l'essence de l'histoire. La collaboration sur le scénario a été fructueuse et m'a pas mal appris. Je pense que le scénario est bien mieux maintenant, plus vivant et plus réaliste grâce au regard du réalisateur.
Ah au fait, j'invente à peine la métaphore kierkegaardienne (mais ça c'était une remarque de la production)...

EDIT : je viens de trouver un article sur le métier de scénariste en France, un peu sur le même sujet.

Désolée pour ce long silence... je n'ai pas forcément eu matière à bd (qui me sert d'exutoire avant tout) ces derniers temps, ou plutôt, je n'arrive pas encore à rire de toutes les angoisses qui squattent mon cerveau actuellement. Mais ça viendra, j'espère :)

Le verre (à moitié) vide

Heureusement que je me soigne :D En tout cas, je sens qu'il va y avoir des trucs à raconter avec cet événement...
Et vous c'est verre plutôt à moitié plein ou à moitié vide?

C'est les vacances! Paradoxalement, je n'ai pas vu l'année passer, mais je l'ai sentie (passer) !
Je vais essayer de faire plus de prépagirl. C'est assez marrant de constater qu'en mûrissant de mon côté (enfin, tout est relatif, hein), mon personnage de prépagirl enfantin ne me correspond plus forcément pour tout. Les situations burlesques autofictionnelles sont moins foisonnantes (ok on se croirait dans une dissert, là). Enfin, la petiote a encore de beaux jours devant elle, rien qu'à lire la bd ci-dessus.

Bon courage à ceux qui travaillent, et bonnes vacances à ceux qui en ont :)
(au fait, pour les images du blog, je ne sais toujours pas s'il vaut mieux les faire cliquables ou les afficher en taille entière...)

Quand la vie de tes personnages devient plus palpitante que la tienne...

Elle ne se refait pas la ptiote!
Mais force est de constater que mes personnages vivent bien plus de choses que moi, devant mon ordinateur... C'est sûr que c'est un chouïa frustrant d'écrire "Lucie va se déhancher en boîte jusqu'au bout de la nuit, et fait douze mille rencontres intéressantes" ou "Laurent respire à pleins poumons l'air frais de la forêt" tandis qu'on est débraillée, pas coiffée, trois tasses de café à côté de soi, dans son 13m² :)
J'espère que tout va bien du côté de chez vous.

On n'échappe pas à son inconscient...

Ca m'en a bouché un coin. Je tourne souvent en dérision la pression familiale dans ces bds, consciemment... mais de là à "tuer le père" symboliquement!
Quand j'y repense, en écrivant la bd précédente, j'avais hésité à mettre "l'enterrement de ton père". Je trouvais ça trop violent. J'ai ensuite opté pour "l'enterrement de ta grand-mère", mais j'y croyais moins... Alors je suis revenue à l'enterrement du père, finalement. Comme quoi...


Par contre, toutes mes confuses Sabine, je ne sais pas comment faire pour que l'image s'affiche sans être coupée sur un iPhone :P

Ta vie n'a aucun style

N.B cette note n'a pas de rapport direct avec la précédente, qui parlait de psychiatrie. Ici, il s'agit d'un atelier d'écriture :)



C'est violent, et pourtant, impossible de ne pas soulever cette question lorsqu'on écrit...

De retour dans les bulles...

J'ai retrouvé mes bds et nouvelles de quand j'avais 11 ans et pitain, c'était pas du grand art et y avait des gags vraiment nazes, mais c'est fou l'énergie et la fraîcheur qu'on a à cet âge, quand on se plonge juste à corps perdu dans ce qu'on fait, et qu'on ne se pose pas la question de l'efficacité ou du perfectionnisme. C'est ce que j'ai un peu perdu au fil des années.
Prépagirl, c'est le seul "résidu" de cette période. Des strips où seule l'intuition et l'envie commandent... et tant pis si c'est pas construit, tant pis si ça pourrait être plus rigolo ou mieux dessiné. Back to the basics. C'est ça, ou l'implosion de mon cerveau.

S'il y a des lecteurs survivants de ce blog, je les remercie d'être encore là... :)